Il viendra un jour où les hommes connaîtront l’âme des animaux et tuer un animal sera considéré comme un crime, comme de tuer un être humain. Ce jour-là, la civilisation aura avancé. Léonard de Vinci
Si vous êtes témoin d’un acte de maltraitance, le Conseil National de la Protection Animale a mis en place un numéro d’appel pour vous orienter le plus rapidement possible vers le bon interlocuteur (les forces de l’ordre, un vétérinaire…). Appelez le 3677.
La maltraitance animale se définit comme suit (Wikipédia – Décembre 2012) :
« La cruauté envers un animal, ou maltraitance envers un animal, est le fait de faire subir volontairement à un animal, domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité, un acte visant à le faire souffrir, que ce soit par le biais de coups, de blessures ou simplement de négligence.
La cruauté envers un animal est souvent divisée en deux catégories : active et passive.
- La cruauté active désigne le fait de blesser et de faire souffrir intentionnellement et directement un animal.
- La cruauté passive est un état de négligence, dans lequel un manque d’agissement est plus fatal que l’agissement en lui-même.
Des exemples de négligence incluent la faim, la déshydratation, des infections parasitaires, un collier trop serré, un abri inadéquat dans des mauvaises conditions de météo, et des manques de soins vétérinaires lorsqu’ils sont nécessaires. »
La maltraitance active est la plus connue parce que la plus médiatique du fait des graves sévices subis par les animaux.
La maltraitance passive est plus insidieuse car elle peut n’être due qu’à l’ignorance et la méconnaissance des besoins de l’animal.
Voici une histoire de maltraitance passive : Une personne a porté secours à un jeune chat, coincé sur un toit d’immeuble. Après enquête, elle a appris que cela faisait trois jours qu’il était là, à hurler sa souffrance et sa faim. Tous les habitants l’avaient vu, entendu et tout le monde était resté indifférent. Cela aussi, c’est de la maltraitance passive….
Ou alors en pleine hiver, avec des températures négatives, un chat est déposé dans un hameau et il erre en miaulant à la recherche d’un peu de nourriture ou de chaleur. Chacun le voit et l’entend sans pour autant contacter une association ou lui ouvrir sa porte.
Que ce soit à la campagne ou à la ville, les chats ne sont pas toujours les bienvenus et s’il y a une prolifération dû à la non-stérilisation, les voix des habitants s’élèvent, grondent mais peu d’entre lèveront le petit doigt pour donner un coup de main à l’association qui se propose de poser une trappe. Quant à offrir de la nourriture à la chatte errante et stérilisée par les bons soins d’une association, là encore, c’est une autre histoire.
Enfin, rappelons que :
Le Code pénal punit suivant l’article 521-1, toute personne commettant un acte de cruauté ou de maltraitance sur un animal d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 euros2.
L’article 521-2 du même code, vise quant à lui les expériences faites sur les animaux et punit ses auteurs des mêmes peines qu’à l’article précédent.
Le Code rural punit via les articles R.214-17 et R.214-18, notamment le fait de ne pas nourrir un animal ou de ne pas lui prodiguer les soins nécessaires.